La lutte de Mostafa : survivre après l'horreur de Gaza
ParisUn bébé évacué de Gaza a perdu un œil et la plupart de sa famille lors du conflit. Cette guerre à Gaza a causé de nombreux décès et a plongé de nombreuses familles, comme celle de Mostafa, dans la souffrance.
Le conflit à Gaza a engendré:
- Des milliers d'enfants palestiniens tués
- Plus de 12 000 enfants blessés
- Environ 3 500 enfants évacués pour des soins médicaux
- Près de 2 millions de Palestiniens déplacés
Mostafa a été évacué, mais il a perdu sa famille et un œil pendant la guerre. Son histoire représente une infime partie de la souffrance des habitants de Gaza. De nombreuses autres personnes, avec des blessures similaires ou plus graves, restent encore prisonnières sans soins médicaux.
L'Organisation mondiale de la santé affirme que les évacuations médicales sont insuffisantes. Les familles demandent de l'aide, mais le système est débordé. Tess Ingram de l'UNICEF a souligné l'importance urgente d'augmenter le nombre d'évacuations médicales pour sauver des vies. Même des personnes comme Mostafa, qui parviennent à atteindre des hôpitaux hors de Gaza, continuent de rencontrer de graves problèmes de santé.
La guerre a débuté le 7 octobre lorsque le Hamas a attaqué le sud d'Israël, tuant environ 1 200 personnes et prenant des otages. Depuis, les représailles israéliennes ont causé la mort de plus de 40 000 Palestiniens. Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins un quart des victimes étaient des enfants.
Les établissements médicaux à Gaza sont débordés. Les familles doivent faire des choix difficiles : rester avec un membre blessé pendant qu'un autre, éloigné, a aussi besoin d'aide. Bien que des règles existent pour protéger les civils, la densité de la population et les combats urbains compliquent la tâche d'éviter les victimes. L'armée israélienne affirme que le Hamas les oblige à opérer dans des zones résidentielles, mais cela n'atténue en rien la profonde douleur ressentie par les familles.
L'évacuation des enfants, comme Mostafa, est extrêmement périlleuse. Ramzy Mounir, directeur de l'hôpital de la capitale administrative au Caire, a rapporté que Mostafa était dans un état très mauvais à son arrivée. De nombreux enfants souffrent de la faim, de la soif et d'infections dues à des blessures non traitées. Malgré les dangers considérables de ce processus d'évacuation, il offre tout de même une possibilité d'améliorer leur santé.
Gaza a un besoin urgent d'un cessez-le-feu. Sans arrêter les affrontements, l'aide médicale ne peut ni sauver des vies ni garantir un avenir aux enfants de Gaza. Les récits des enfants déplacés hors du danger demandent une intervention internationale pour instaurer la paix et permettre une récupération physique et émotionnelle.
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