Tunisie : l'opposition dénonce des arrestations et la censure avant les élections
ParisLa Tunisie est en proie à des tensions croissantes en raison de l'arrestation et de la répression des leaders de l'opposition par le gouvernement. De nombreuses figures de l'opposition bien connues sont détenues, provoquant la colère des groupes politiques et des organisations de défense des droits humains.
Les dirigeants de l'opposition affirment que les arrestations nuisent à leurs efforts électoraux. Ils déclarent qu'ils doivent boycotter l'élection présidentielle d'octobre. De nombreux partis avaient déjà annoncé un boycottage pour protester contre ce qu'ils perçoivent comme une montée de l'autoritarisme.
Depuis des mois, plusieurs figures de l'opposition sont incarcérées. Parmi les détenus notables, on trouve :
- Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre
- Rached Ghannouchi d'Ennahda
- Ajmi Lourimi d'Ennahda, arrêté récemment
Le président Kaïs Saïed, en poste depuis 2019, mène une campagne que les critiques accusent de renverser la voie démocratique de la Tunisie. Au début de son mandat, la Tunisie était perçue comme un exemple positif dans la région, ayant adopté une nouvelle constitution et trouvé des accords politiques suite au Printemps arabe. Ces efforts ont même valu au pays un Prix Nobel de la Paix.
Depuis son accession au pouvoir, Saied a entrepris diverses actions:
- Suspendu le parlement
- Modifié la constitution
- Fait arrêter ses détracteurs, y compris des politiciens et des journalistes
Les critiques affirment que ces mesures renforcent son emprise et affaiblissent les systèmes démocratiques. Bien que Saied n'ait pas annoncé sa candidature pour un second mandat, ses opposants pensent que les actions du gouvernement visent à lui donner un avantage.
Les critiques reprochent au Président Saied de ne pas avoir tenu ses promesses de lutter contre la corruption et de redresser l'économie comme la démocratie aurait pu le faire. Selon eux, la Tunisie perd les avancées réalisées dans le passé en s'éloignant des principes démocratiques.
Les groupes d'opposition et les défenseurs des droits de l'homme sont inquiets. Ils estiment que la Tunisie s'éloigne de la démocratie, ce qui pourrait engendrer de l'instabilité et davantage de répression. Les arrestations continues et les restrictions illustrent une baisse de la liberté politique et des droits humains en Tunisie.
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