Un an après : les foyers marocains attendent encore la reconstruction

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Par Pierre Martin
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Bâtiments en ruine avec des montagnes de débris sous un ciel nuageux.

ParisIl y a un an, un tremblement de terre a frappé le Maroc, provoquant d'importants dégâts. Bien que le gouvernement ait promis de venir en aide, une grande partie des reconstructions reste inachevée. Dans des villes comme Amizmiz et Moulay Brahim, les rues sont propres, mais de nombreux bâtiments endommagés et tas de débris persistent. La plupart des 55 000 maisons détruites ne sont pas reconstruites, et beaucoup de personnes vivent encore dans des conditions précaires.

La reconstruction a progressé lentement pour diverses raisons.

  • Retards bureaucratiques dans l'émission des permis de reconstruction.
  • Répartition inégale des fonds promis.
  • Absence d'évaluations de sécurité sur les terrains escarpés.
  • Négligence de longue date des infrastructures dans les zones rurales.

Dans certaines régions, des résidents reconstruisent leurs maisons par eux-mêmes sans attendre l'approbation du gouvernement. Cela peut être périlleux, notamment dans les zones où le sol est instable. Des personnes comme Mohamed Soumer, qui a perdu son fils dans le tremblement de terre, doivent choisir entre reconstruire sur des terres risquées ou déménager dans des villes plus chères où ils ne trouvent pas de travail.

Le gouvernement a promis des paiements mensuels et des fonds supplémentaires pour une reconstruction sécurisée, mais de nombreuses personnes n'ont pas encore reçu ces aides. La lenteur de la distribution des fonds a provoqué des manifestations dans des lieux tels que Amizmiz et Talat N’Yaqoub. Les citoyens réclament une accélération des efforts de reconstruction ainsi qu'un investissement accru dans les services sociaux et les infrastructures longtemps négligés.

Les autorités estiment que la reconstruction coûtera 120 milliards de dirhams (12 milliards de dollars) et prendra cinq ans. Bien que quelques avancées aient été réalisées pour réparer les routes rurales, les centres de santé et les écoles, le logement demeure un problème majeur. La commission responsable de la reconstruction reconnaît la nécessité d'accélérer le processus de reconstruction des habitations, mais les résultats concrets tardent à se manifester.

La lente reconstruction engendre deux problèmes majeurs. Premièrement, cela pose une grande inquiétude pour le bien-être des gens. Ceux qui vivent dans des abris temporaires sont exposés aux intempéries, ce qui peut les rendre malades. Deuxièmement, cela a des répercussions économiques. Beaucoup sont des agriculteurs dépendant de leurs terres pour subsister. S'éloigner signifierait perdre leur emploi et s'appauvrir davantage.

La reconstruction après le séisme progresse lentement, révélant un problème majeur : le déséquilibre des investissements entre les villes et les campagnes marocaines. Les zones rurales, longtemps négligées, ont vu leurs vulnérabilités exacerbées par cette catastrophe. Bien que des appels pour un développement plus équitable se multiplient, il reste incertain si des mesures concrètes seront prises.

Un an après le séisme, le Maroc continue ses efforts de reconstruction. Des retards et des disparités dans les avancées affectent encore de nombreuses vies.

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