Les Kurdes repoussent des rebelles syriens soutenus par la Turquie
ParisAffrontements en Syrie : les forces kurdes repoussent une offensive
Dans le nord de la Syrie, les forces dirigées par les Kurdes ont réussi à contrer une attaque lancée par des rebelles syriens soutenus par la Turquie. Les affrontements ont entraîné de nombreuses pertes humaines de part et d'autre, alors que les tensions autour de l'avenir de la Syrie persistent. L'Armée nationale syrienne (ANS), appuyée par la Turquie, a débuté son attaque plus tôt ce mois-ci sur des zones sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). Cette bataille s'inscrit dans le cadre du plan turc visant à réduire l'influence des FDS dans les discussions concernant l'avenir de la Syrie.
La Turquie considère les FDS comme associées au PKK, qu'elle désigne comme un groupe terroriste. Elle souhaite établir une zone de sécurité à sa frontière en repoussant les FDS. Malgré cela, les FDS demeurent une force importante en Syrie, notamment après leur rôle dans la défaite de l'État islamique.
Points clés de ce conflit en cours :
- Les FDS ont repoussé les rebelles des zones proches du barrage de Tishrin, une source essentielle d'énergie hydroélectrique.
- Des dizaines de personnes ont été tuées de chaque côté depuis le début de l'offensive de l'ANS.
- Les forces kurdes ont repris quatre villages après des combats nocturnes près du barrage stratégique.
- Les avions turcs ont poursuivi leurs frappes, y compris sur la ville frontalière de Kobané.
Titre : L’évolution des alliances dans le conflit syrien
Le SNA, qui s'était initialement allié avec les groupes islamistes pour combattre Assad, illustre la fragmentation du conflit en Syrie. Bien qu'il ait été opposé à Assad à l'origine, le SNA se bat désormais contre le SDF, révélant la complexité des alliances en jeu dans cette guerre.
Le Kurdistan syrien, situé au nord-est du pays, illustre bien les importantes divisions politiques et territoriales de la région. Les Kurdes ont établi leur territoire pendant le conflit syrien et ont choisi de ne pas soutenir ni le président Assad ni ses adversaires. Cette position de neutralité les rend cruciaux pour l'avenir de la Syrie. Néanmoins, l'opposition farouche de la Turquie continue de poser un obstacle majeur, même si Assad venait à quitter le pouvoir.
La visite du ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, en Syrie témoigne de la ferme position de la Turquie sur la question kurde. Les rencontres de Fidan avec Ahmad al-Sharaa de Hayat Tahrir al-Sham mettent en lumière les intérêts stratégiques de la Turquie dans la région. Alors que les discussions sur l'avenir de la Syrie se poursuivent, ces événements soulignent l'implication des puissances régionales et la lutte continue pour le contrôle des territoires.
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