La justice renforce les restrictions sur la protection des étudiants LGBTQ+

Par Jean Rivière
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Marteau frappant contre une carte montrant plusieurs états.

ParisUn juge fédéral du Kansas, Daniel Broomes, a décidé d'élargir les restrictions sur une nouvelle règle de l'administration Biden. Cette règle vise à protéger les étudiants LGBTQ+ en vertu du Titre IX, une loi de 1972 contre la discrimination sexuelle dans l'éducation. Bien que la règle doive entrer en vigueur en août, la décision de Broomes la suspend pendant un procès en cours contre elle. Le juge estime que les États et les groupes opposés à la règle ont de bonnes chances de gagner.

Les républicains ont critiqué la règle, affirmant qu'elle permettrait aux femmes transgenres de rejoindre les équipes sportives féminines. Cette pratique est déjà restreinte au Kansas et dans de nombreux autres États. L'administration Biden affirme que la règle ne concerne pas le sport. Les opposants pensent que cette règle menace la vie privée et la sécurité des femmes et des filles dans les salles de bain et les vestiaires.

Les cofondatrices de Moms for Liberty, Tina Descovich et Tiffany Justice, ont salué la décision du juge. Elles ont déclaré :

  • "L'idéologie de genre n'a pas sa place dans les écoles publiques."
  • "Les tribunaux ont pris la bonne décision en soutenant les droits parentaux."

Les jeunes LGBTQ+, leurs parents et les professionnels de la santé affirment que priver les jeunes transgenres des soins nécessaires nuit à leur santé mentale. Ils estiment que ces règles augmentent le risque pour ce groupe déjà marginalisé. Le Département de l'Éducation soutient cette réglementation, tandis que le président Joe Biden a promis de protéger les droits des LGBTQ+. Le Département de l'Éducation n'a pas répondu aux questions mardi.

Récemment, deux juges fédéraux ont suspendu la nouvelle règle dans dix États. Cette règle vise à élargir la définition du harcèlement sexuel dans les écoles et les universités, et à offrir plus de protection aux victimes. Le juge Broomes, comme les autres juges, a jugé que la règle était déraisonnable. Il a déclaré que le ministère de l'Éducation et son secrétaire, Miguel Cardona, avaient outrepassé les limites fixées par le Titre IX. Il a également affirmé que la règle violait les droits à la liberté d'expression et à la liberté de religion. Ces droits concernent les parents et les élèves qui ne reconnaissent pas l'identité de genre des étudiants transgenres.

Broomes a rédigé un document de 47 pages qui laisse la décision à l'administration Biden. Ils doivent décider s'il vaut la peine de continuer à appliquer sa décision. Il se préoccupe de la vie privée et de la sécurité des élèves non transgenres. Il a mentionné un exemple dans un collège de l'Oklahoma où des garçons cisgenres utilisaient parfois les toilettes des filles parce qu'ils savaient qu'ils ne seraient pas punis.

Broomes a répété une affirmation courante des militants anti-trans. Il a déclaré que des garçons adolescents plus âgés pourraient faire semblant d'être des filles pour entrer dans les douches, vestiaires ou cabines d'essayage des filles. Cela leur permettrait de regarder les filles se déshabiller et se doucher. Bien que cette allégation soit largement infondée, elle continue de provoquer des débats.

Certains discutent si l'inclusion des élèves transgenres dans les écoles est appropriée. Ils cherchent une solution qui respecte les droits de chacun tout en assurant la sécurité et la vie privée de tous les élèves.

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