Scandales en série : le Premier ministre japonais démissionne, le PLD en ébullition
ParisLe Parti libéral-démocrate (PLD) du Japon se prépare à un changement de leadership. Le Premier ministre Fumio Kishida démissionnera après plusieurs scandales ayant miné la confiance du public. Sa démission fait suite à des défaites aux élections locales qui ont suscité des appels à une nouvelle direction au sein du PLD. Les raisons de son départ sont complexes et liées à des problèmes de longue date au sein du parti.
Points clés de la situation :
- Le PLD domine les deux chambres du parlement.
- Le prochain chef de parti sera automatiquement le Premier ministre.
- Le PLD peut convoquer les prochaines élections générales à tout moment avant octobre 2025.
Kishida a décidé de démissionner après une série de scandales, notamment des membres éminents du LDP n'ayant pas déclaré des dons politiques et de vieux problèmes concernant les liens du parti avec l'Église de l'Unification basée en Corée du Sud. Kishida a renoncé à son poste pour tenter d'améliorer la réputation du parti en montrant qu'il assume ses responsabilités.
Le processus de sélection des leaders au sein du PLD est crucial. Les 1,1 million de membres du parti voteront dans un système où les législateurs élus et les membres ordinaires ont un pouvoir égal. Autrefois, des factions puissantes dominaient ce processus, mais la récente décision de Kishida de dissoudre presque toutes les factions formelles a modifié la donne.
De nouveaux dirigeants sont à l'étude, avec des discussions sur des membres seniors du PLD, y compris trois femmes. C'est notable car la politique japonaise est principalement dominée par les hommes et seulement 10,3% des membres de la chambre basse sont des femmes. Ce chiffre place le Japon au 163e rang sur 190 pays en termes de représentation féminine. Le PLD pourrait choisir une femme à sa tête pour améliorer son image, ce qui représenterait un pas historique.
Les élections générales à venir s'annoncent complexes. Le PLD pourrait perdre des voix à cause de ses scandales, mais l’opposition japonaise manque de cohésion. Le Parti constitutionnel démocratique du Japon a gagné un peu de soutien suite aux problèmes du PLD lors des élections locales, mais il n’est toujours pas perçu comme une alternative solide. Le mécontentement des électeurs envers tant le PLD que l’opposition pourrait entraîner des résultats inattendus.
Le changement de leadership au sein du parti au pouvoir au Japon survient à un moment où la population réclame plus d'honnêteté et de transparence. Cette transformation pourrait soit améliorer la situation politique du pays, soit la rendre plus instable, selon les événements futurs.
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