Les espèces invasives devancent les natives de 100 fois à cause de l'activité humaine
ParisDes recherches récentes montrent que les espèces exotiques se répandent plus rapidement que les espèces indigènes, principalement en raison des activités humaines. Un groupe de scientifiques a découvert que ces espèces non indigènes se déplacent vers de nouvelles zones plus rapidement à cause du changement climatique et de l'intervention involontaire des humains.
Les plantes non indigènes se propagent beaucoup plus rapidement que les espèces locales. Faune et flore locales peinent à s'adapter à l'augmentation des températures et aux transformations de leurs habitats. Pour survivre, elles doivent se déplacer d'environ 3,25 kilomètres par an. Cependant, les espèces indigènes ne peuvent parcourir que 1,74 kilomètres par an. À titre de comparaison, les espèces non indigènes peuvent se propager jusqu'à 35 kilomètres par an naturellement, et avec l'aide humaine, elles peuvent atteindre 1 883 kilomètres par an.
Des chercheurs de l'université du Massachusetts à Amherst ont mené cette étude, avec l'aide d'autres collaborateurs.
- New Jersey
- Michigan
- Colorado
- Hawaii
- Séville, Espagne
- Saragosse, Espagne
Les résultats ont été publiés dans les Annual Reviews of Ecology, Evolution, and Systematics.
Bethany Bradley, professeure à l'Université du Massachusetts à Amherst, a dirigé cette recherche. Elle a indiqué que les pépinières contribuent à la propagation des espèces envahissantes. Il est crucial de lutter contre ces espèces pour faire face au changement climatique. L'équipe a analysé des données provenant d'études antérieures et de dossiers publics pour comprendre comment les espèces indigènes et non indigènes se dispersent.
Aujourd'hui · 09:26
Précision chirurgicale : robots miniatures pour des interventions complexes
Des scientifiques ont étudié comment les humains accélèrent la propagation des espèces exotiques. Cela se produit par accident, comme lorsque des espèces sont transportées dans des conteneurs maritimes, et volontairement, par exemple en achetant des plantes invasives dans des magasins de jardinage. Ils ont découvert que les espèces terrestres doivent se déplacer de plus de 3,25 kilomètres par an pour suivre le rythme du changement climatique. Les espèces marines, quant à elles, doivent bouger de 2,75 kilomètres par an. Cependant, les espèces indigènes ne se déplacent pas assez rapidement.
Bradley et son équipe ont examiné la possibilité d'une propagation accrue des espèces dans un monde en réchauffement. Selon leurs recherches, les espèces non indigènes pourraient étendre leur territoire, bien qu'elles risquent également de perdre du terrain dans les zones devenues inadaptées.
Les humains excellent dans le déplacement d'espèces vers de nouveaux endroits. C'est l'avantage principal des espèces non natives. Pour soutenir les espèces locales, les chercheurs préconisent une méthode appelée migration assistée. Cela implique de déplacer intentionnellement des espèces autochtones vers des endroits plus propices.
L'étude révèle que les espèces indigènes sont en difficulté à cause du changement climatique et des actions humaines. Les espèces non-indigènes se propagent rapidement et s'installent plus facilement dans de nouveaux habitats. Les espèces indigènes auront besoin de l'aide humaine pour survivre à ces changements environnementaux rapides.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1146/annurev-ecolsys-102722-013135et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Bethany A. Bradley, Evelyn M. Beaury, Belinda Gallardo, Inés Ibáñez, Catherine Jarnevich, Toni Lyn Morelli, Helen R. Sofaer, Cascade J.B. Sorte, Montserrat Vilà. Observed and Potential Range Shifts of Native and Nonnative Species with Climate Change. Annual Review of Ecology, Evolution, and Systematics, 2024; DOI: 10.1146/annurev-ecolsys-102722-013135Aujourd'hui · 09:26
Précision chirurgicale : robots miniatures pour des interventions complexes
Aujourd'hui · 07:29
Lunettes AR : réinvention pour de nouvelles possibilités
Aujourd'hui · 01:33
Nouvelle étude : la magie auditive pour les aveugles
Partager cet article