L'opposition d'Eswatini dénonce un complot d'empoisonnement
ParisL'opposition en Eswatini affirme que leur dirigeant, Makhanya, a été empoisonné dans une tentative de l'éliminer. Cette situation a exacerbé les tensions politiques dans un pays où s'exprimer contre le gouvernement est déjà très ardu. L'opposition accuse le gouvernement du roi Mswati III, qui est au pouvoir depuis 1986. Les membres de l'opposition ainsi que les organisations de défense des droits humains avertissent des mesures croissantes prises contre ceux qui s'opposent au gouvernement.
Les organisations mondiales de défense des droits de l'homme critiquent souvent la gouvernance du roi Mswati III. Elles affirment que l'opposition politique est totalement réprimée. Cela a conduit à des rapports inquiétants de violence politique, soulevant des doutes sur l'état de la démocratie en Eswatini. Voici quelques problèmes importants soulignés par la communauté internationale :
Accusations de désordre adressées à l'opposition, dénonciations de violations des droits de l'homme par les forces de sécurité, ainsi que des assassinats politiques présumés et une impunité persistante.
La nation auparavant nommée Swaziland est confrontée à des défis liés aux mouvements en faveur de la démocratie, particulièrement depuis 2021. Ces manifestations posent un défi majeur au contrôle strict exercé par le roi. Au cours des efforts pour réprimer ces mouvements, les forces de sécurité auraient tué quarante-six activistes. Human Rights Watch ainsi que plusieurs organisations internationales ont vigoureusement critiqué ces mesures sévères.
Mswati III exerce une influence considérable sur les législateurs en Eswatini. Les partis politiques ont été interdits dans les années 1970, et bien qu'ils soient désormais tolérés dans une certaine mesure, une véritable diversité politique fait toujours défaut. Les critiques affirment que la mainmise de la monarchie sur le pouvoir empêche l'établissement d'une démocratie authentique.
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Conséquences politiques et tensions persistantes affectent toujours la situation. Les décisions des dirigeants ont entraîné des désaccords et des relations tendues entre les nations. Ces problèmes non résolus continuent de provoquer des complications, rendant difficile l’atteinte de la paix et de la stabilité.
Réactions vives en Afrique du Sud à l'empoisonnement possible de Makhanya
Les groupes politiques en Afrique du Sud ont réagi fortement à l'annonce selon laquelle Makhanya pourrait avoir été empoisonné. Le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) a accusé le gouvernement d'Eswatini, dirigé par le roi Mswati, de tenter de nuire au leader de l'opposition. Cette réaction révèle une inquiétude croissante dans la région concernant les problèmes internes de l'Eswatini, qui pourraient avoir des répercussions non seulement au niveau national mais aussi sur les zones environnantes.
Le roi Mswati III est souvent critiqué pour son style de vie extravagant, alors que beaucoup de ses concitoyens vivent dans la pauvreté. Les dépenses élevées de la famille royale suscitent des interrogations de la part des groupes d'opposition et des organisations internationales, accentuant la frustration de ceux qui réclament des réformes politiques et une aide économique. Le roi détient actuellement le pouvoir de légiférer seul, ce qui est contesté par ceux qui souhaitent un gouvernement démocratique.
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