Sécheresse précoce frappe l’Amazonie : une sombre répétition

ParisLes niveaux d'eau de plusieurs rivières dans le sud-ouest de l'Amazonie atteignent des records de baisse pour cette période de l'année. Habituellement, les mois les plus secs sont août et septembre, les feux et la déforestation étant à leur apogée. D'après l'OTCA, les pays les plus touchés sont la Bolivie, le Pérou et le Brésil.

L'agence fédérale de l'eau du Brésil a signalé une pénurie d'eau dans les bassins du Madeira et du Purus, une zone quasiment aussi vaste que le Mexique. L'État d'Acre a proclamé l'état d'urgence car sa principale ville est touchée par le manque d'eau. En juin, l'État de l'Amazonas a pris des mesures similaires pour 20 de ses municipalités. Ces actions ont été entreprises avant même 2023, année où le bassin amazonien a subi sa plus grave sécheresse. Ces mesures permettent de mieux surveiller la situation, de mobiliser des ressources et de solliciter l'aide fédérale.

Faits essentiels :

L’utilisation de l’intelligence artificielle se répand rapidement dans divers secteurs, améliorant la productivité et l’efficacité. Les innovations récentes permettent aux entreprises d’automatiser des tâches complexes, tout en offrant de nouvelles solutions pour l’analyse de données. Néanmoins, il est crucial de surveiller les implications éthiques et de garantir une utilisation responsable.

• Le fleuve Madeira est descendu en dessous de 3 mètres près de Porto Velho au 20 juillet.
• Deux grandes centrales hydroélectriques risquent de cesser leur production.
• Environ 25 000 incendies se sont déclarés entre janvier et fin juillet.

À Envira, les rivières sont trop peu profondes pour les bateaux. Les anciens et les femmes enceintes doivent se rendre au centre-ville pour des soins médicaux. Les agriculteurs qui cultivent le manioc ne peuvent pas vendre leur farine à cause de cela. En conséquence, le prix de la farine de manioc a doublé.

Depuis janvier, environ 25 000 incendies ont été recensés, un chiffre record en près de 20 ans. En Amazonie, la plupart de ces feux sont déclenchés par les habitants pour gérer les exploitations agricoles et défricher les terres.

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La sécheresse persistante pose de graves problèmes pour l'agriculture et le transport. Les rivières sont essentielles pour le transport du soja et du carburant, donc toute perturbation peut entraîner des conséquences économiques majeures. Les communautés locales ressentent déjà les impacts. Les agriculteurs ne peuvent pas acheminer leurs produits, ce qui augmente les prix et rend la nourriture plus difficile à obtenir.

Dans le passé, les alertes précoces n'ont pas suffisamment incité à l'action. Les ressources sont souvent limitées et les processus gouvernementaux ralentissent les réponses nécessaires. Cette année semble pire, car des mesures sont prises plusieurs mois plus tôt que d'habitude. Cette approche proactive pourrait aider, mais elle reste insuffisante.

Le changement climatique semble être à l'origine de ce problème. L'Amazonie joue un rôle crucial pour le climat mondial. La déforestation et les incendies aggravent la situation. Nous devons mettre fin à ces pratiques pour trouver une solution durable.

Une coopération internationale accrue est nécessaire. De nombreux pays profitent de l'Amazonie, que ce soit pour la régulation du climat ou la richesse de sa biodiversité. Des efforts et des financements mondiaux seraient donc d'une grande utilité.

Les gouvernements locaux rencontrent souvent des difficultés à gérer les problèmes de manière autonome. Ils ont besoin de davantage de soutien pour faire face aux crises efficacement. Cela montre qu’il est impératif d’obtenir de meilleures pratiques et plus de financements pour les efforts de préservation.

La sécheresse en Amazonie représente un problème majeur pour tous, qu'il s'agisse des populations locales ou des organisations mondiales. Pour y remédier, il est nécessaire d'agir rapidement, de gérer les ressources avec soin et d'encourager la collaboration internationale.