Un agent de voyages LGBTQ+ russe meurt en détention après son arrestation

ParisAndrei Kotov, un Russe qui dirigeait une agence de voyage pour clients homosexuels, a été retrouvé mort dans une prison à Moscou. Il avait été arrêté pour "organisation d'activités extrémistes", selon le groupe de défense des droits OVD-Info. Cet événement suit la décision de la Cour suprême de Russie de qualifier le mouvement mondial LGBTQ+ d'extrémiste, accentuant la répression des droits LGBTQ+ dans le pays.

Avant de mourir, Kotov a déclaré devant le tribunal qu'il n'était pas coupable et qu'il avait été victime de violences physiques telles que des coups et des chocs électriques infligés par la police. Cela illustre la situation difficile des personnes engagées dans l'activisme LGBTQ+ en Russie.

En Russie, la situation légale et les conditions de vie pour les personnes LGBTQ+ sont difficiles.

Décisions de la Cour suprême défavorables aux actions militantes LGBTQ+. Des lois qui qualifient les activités LGBTQ+ d’extrémistes. Surveillance accrue et contrôle strict des organisations LGBTQ+. Campagnes publiques en faveur des structures familiales traditionnelles. Inquiétudes concernant les arrestations et poursuites judiciaires parmi les membres de la communauté.

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Les actions juridiques engendrent de l'inquiétude chez les personnes impliquées dans les questions LGBTQ+ et compliquent leur soutien. La position du gouvernement isole également la Russie des normes mondiales en matière de droits de l'homme, préoccupant les organisations internationales de défense des droits.

Le décès de Kotov soulève des préoccupations importantes concernant le traitement des personnes détenues en Russie, notamment pour des raisons politiques. Les autorités affirment qu'il s'est suicidé, mais des témoignages de mauvais traitements avant sa mort suscitent de vives inquiétudes.

Cette répression met en danger les personnes impliquées et décourage leurs soutiens à s'exprimer. Elle empêche les débats ouverts et la lutte pour des droits fondamentaux pour tous, soulignant les problèmes de droits humains plus larges du pays. Le monde suit de près ces événements, qui pourraient influencer les relations internationales et l'image de la Russie.