La découverte de la structure protectrice de l'ADN ouvre des perspectives en développement de médicaments

Temps de lecture: 2 minutes
Par Josephine Martin
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Illustration des coquilles d'ADN avec des ions magnésium.

ParisDes chercheurs de Scripps Research ont fait une découverte cruciale sur l'organisation de l'ADN, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux médicaments. Ils ont révélé comment l'ADN interagit avec le magnésium et une molécule nommée polyphosphate pour créer des structures qui, bien que non solides, conservent leur forme. Cette découverte éclaire la manière dont les cellules peuvent s'adapter et rester robustes, un aspect essentiel pour la médecine.

Des chercheurs ont découvert une gamme de niveaux de magnésium où l'ADN forme une couche protectrice autour de ces structures. Cette enveloppe aide à réguler le mouvement et l'interaction des molécules à l'intérieur des cellules. Elle influence également la fusion de ces structures, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur le fonctionnement cellulaire.

Les scientifiques ont utilisé des techniques d'imagerie avancées telles que la cryo-microscopie électronique pour observer l'ADN avec plus de précision. Cette méthode fait appel aux électrons afin de créer des images 3D détaillées, permettant aux chercheurs d'examiner les interactions complexes à la surface de l'ADN.

Principaux points de l'étude :

  • La formation des coquilles d'ADN nécessite des concentrations précises de magnésium.
  • Les coquilles d'ADN contrôlent la taille et le comportement des condensats, influençant ainsi les fonctions cellulaires.
  • Des brins d'ADN plus longs augmentent l'enchevêtrement, modifiant la dynamique moléculaire.

Les recherches révèlent que les structures cellulaires ne se contentent pas de créer des limites, mais elles organisent aussi le fonctionnement des molécules. En modulant les niveaux de magnésium, les cellules pourraient réguler l’expression des gènes et les réactions corporelles, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles approches thérapeutiques.

Les chercheurs examinent comment l'interaction de l'ADN influence son enroulement. Cet enroulement modifie la manière dont l'ADN s'organise dans les cellules et pourrait affecter l'activité génétique. Explorer comment les variations des niveaux de magnésium pourraient réguler les fonctions cellulaires est un domaine passionnant de recherche future.

Cette étude suggère qu'il pourrait être envisageable de développer des méthodes plus simples et économiques pour réguler les environnements cellulaires. En modifiant des caractéristiques cellulaires fondamentales, des changements biologiques significatifs pourraient survenir, ce qui ouvrirait la voie à de nouvelles approches médicales et thérapeutiques.

Cette étude nous permet de mieux comprendre les interactions entre les cellules, ouvrant la voie à de nouvelles méthodes pour modifier le vivant et concevoir des médicaments aux applications prometteuses.

L'étude est publiée ici:

http://dx.doi.org/10.1038/s41467-024-53469-x

et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est

Ravi Chawla, Jenna K. A. Tom, Tumara Boyd, Nicholas H. Tu, Tanxi Bai, Danielle A. Grotjahn, Donghyun Park, Ashok A. Deniz, Lisa R. Racki. Reentrant DNA shells tune polyphosphate condensate size. Nature Communications, 2024; 15 (1) DOI: 10.1038/s41467-024-53469-x
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