La police dément l'influence de gangs vénézuéliens à Aurora

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Par Pierre Martin
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Immeubles d'appartements négligés dans une zone suburbaine délabrée.

ParisL'inquiétude monte autour des gangs vénézuéliens à Aurora

La cheffe intérimaire de la police d'Aurora, Heather Morris, a récemment évoqué des inquiétudes concernant la présence de gangs vénézuéliens dans un complexe d'appartements en banlieue de Denver. Morris a affirmé que les membres de gangs n'ont pas pris le contrôle du complexe et ne réclament pas de loyer aux résidents. Ses déclarations font suite aux propos du maire d'Aurora, Mike Coffman, qui avait suggéré que des « éléments criminels » pourraient extorquer les habitants de certains immeubles. Par la suite, Coffman a admis qu'il n'était pas certain de la véracité de ces allégations.

Des poursuites juridiques contre Zev Baumgarten avec CBZ compliquent la situation en raison de plusieurs infractions au code et de la négligence des propriétés. Baumgarten gérait également un autre bâtiment à Aurora, déclaré inhabitable, ce qui a entraîné l'expulsion des résidents à la mi-août. Le processus judiciaire contre Baumgarten a été repoussé d'au moins six mois. CBZ n'a fait aucun commentaire et les numéros de téléphone de leurs propriétés ne fonctionnent plus.

Le sujet des gangs a suscité diverses réactions parmi les gens.

  • Les responsables d'Aurora enquêtent activement sur la présence présumée de gangs.
  • La ville examine les propriétaires absents pour négligence.
  • Le maire Coffman jongle entre les préoccupations de sécurité et de santé économique.

Trump a intégré cette situation dans sa stratégie politique. Il a demandé de nombreuses expulsions et a amplifié ses propos sur les Vénézuéliens à Aurora. Ses déclarations ont complexifié la situation et pourraient influencer l'opinion publique et les décisions prises.

Les habitants des appartements concernés sont exaspérés non pas par l’activité supposée des gangs, mais par les mauvaises conditions de vie qu'ils subissent. Les problèmes incluent des infestations et des appareils défectueux, montrant que les propriétaires n'entretiennent pas les biens. Cela met en lumière une problématique plus vaste concernant la qualité du logement et les droits des locataires à Aurora, ce qui pourrait détourner l’attention de l’activité présumée des gangs.

Cet incident souligne l'importance de distinguer les véritables problèmes de sécurité publique des discours politiques. Alors que les forces de l'ordre et les responsables municipaux mènent leur enquête, il est crucial de résoudre les problèmes persistants de ces immeubles. Garantir des logements sûrs et habitables doit être la priorité, quelles que soient les controverses politiques en jeu.

Les poursuites judiciaires contre des gestionnaires de propriétés comme Baumgarten pourraient apporter des changements, mais elles montrent également à quel point la justice et la réforme progressent lentement. Pour l'instant, les résidents attendent des améliorations concrètes de leurs conditions de vie, tandis que la ville traite de nombreuses réclamations et contre-réclamations.

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