Révélation : des nouvelles profondes sur les greffes de cellules souches par des chercheurs innovants
ParisDes chercheurs de l'Institut Wellcome Sanger et de l'Université de Zurich ont accompli des avancées significatives dans la recherche sur les cellules souches. Ils ont réussi à suivre des cellules souches pendant plusieurs années après une greffe. Cela leur a permis de mieux comprendre les transplantations de cellules souches, un domaine qui restait auparavant flou. Leurs découvertes fournissent des informations précieuses sur l'influence de l'âge du donneur, les taux de survie des cellules souches greffées, et les facteurs génétiques sur le succès de la transplantation.
Principaux résultats de l'étude :
Les greffes provenant de donneurs plus jeunes ont tendance à donner de meilleurs résultats, avec environ 30 000 cellules souches qui perdurent à long terme. En revanche, les donneurs plus âgés voient environ 1 000 à 3 000 cellules souches survivre, ce qui peut entraîner une immunité affaiblie et un risque accru de rechute. Le processus de transplantation contribue à vieillir le système sanguin du receveur de 10 à 15 ans en raison de la diminution de la diversité des cellules souches. Étonnamment, ces cellules acquièrent peu de mutations au cours de la transplantation intensive. Certains avantages génétiques chez certaines cellules souches améliorent leur survie, indépendamment de l'âge du donneur.
Ces résultats sont cruciaux pour améliorer les transplantations de cellules souches. Comprendre l'impact de l'âge du donneur sur le processus aide à sélectionner les meilleurs donneurs pour garantir des transplantations plus sûres. L'étude suggère qu'il est nécessaire d'examiner les facteurs génétiques qui pourraient optimiser le fonctionnement de certaines cellules souches, ce qui pourrait mener à des tests ou modifications génétiques avant une transplantation.
Des recherches récentes révèlent que les cellules souches ne subissent pas beaucoup de mutations lors de leur transplantation. Cette découverte va à l'encontre des idées précédentes. Elle indique que, bien que la transplantation soit éprouvante pour les cellules souches, elle ne semble pas affecter leur composition génétique. Ces informations peuvent contribuer à développer des méthodes pour améliorer la survie et l'efficacité des cellules souches transplantées chez les patients, ce qui pourrait faciliter leur rétablissement et leur santé à long terme.
Les résultats peuvent nous aider à sélectionner des donneurs plus adaptés et optimiser la moelle osseuse des receveurs. Cela pourrait inclure des traitements avant la greffe pour préparer la moelle du receveur à accueillir de nouvelles cellules souches.
Les avancées dans les méthodes de séquençage génomique ont joué un rôle crucial dans ces découvertes, permettant aux scientifiques d'examiner les modifications génétiques avec plus de précision qu'auparavant. Grâce à cette technologie, la recherche future pourrait identifier des marqueurs génétiques spécifiques et des facteurs environnementaux influençant les résultats des transplantations, ouvrant la voie à des traitements personnalisés pour les greffes de cellules souches.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1038/s41586-024-08128-yet sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Michael Spencer Chapman, C. Matthias Wilk, Steffen Boettcher, Emily Mitchell, Kevin Dawson, Nicholas Williams, Jan Müller, Larisa Kovtonyuk, Hyunchul Jung, Francisco Caiado, Kirsty Roberts, Laura O’Neill, David G. Kent, Anthony R. Green, Jyoti Nangalia, Markus G. Manz, Peter J. Campbell. Clonal dynamics after allogeneic haematopoietic cell transplantation. Nature, 2024; DOI: 10.1038/s41586-024-08128-yPartager cet article