La Cour suprême soutient les limites d’émissions des centrales à charbon.
ParisLa Cour suprême des États-Unis a récemment décidé de maintenir une règle de l'EPA qui oblige les grandes centrales à charbon à réduire leurs émissions de carbone. Selon cette règle, les centrales doivent capturer 90 % de leurs émissions de carbone ou fermer dans un délai de huit ans. C'est un moment clé pour la gestion du changement climatique aux États-Unis.
Des associations environnementales se réjouissent de cette décision car elle soutient le projet du Président Biden de réduire les émissions de carbone des centrales électriques d'ici 2035. Toutefois, il y a des opposants. L'Association nationale des mines affirme que les nouvelles réglementations de l'EPA coûteront trop cher à l'industrie du charbon et pourraient entraîner la fermeture de nombreuses centrales à charbon.
Titre : Préoccupations autour de la nouvelle réglementation énergétique
Les détracteurs de la nouvelle réglementation soulèvent plusieurs inquiétudes :
- Ils estiment que la technologie nécessaire est hors de prix et n'a pas encore fait ses preuves à grande échelle.
- On craint que les prix de l'électricité n'augmentent, ce qui aurait un impact sur les consommateurs.
- Certaines personnes disent que l'indépendance énergétique pourrait être compromise si les centrales au charbon ferment.
Les défenseurs soulignent les nombreux avantages. D'après l'EPA, appliquer ces règles réduira considérablement les émissions de carbone, contribuant ainsi aux efforts mondiaux pour le climat. En plus de protéger l'environnement, l'EPA prévoit également jusqu'à 370 milliards de dollars d'avantages pour le climat et la santé en diminuant les problèmes de santé dus à la pollution de l'air.
Dans le passé, la Cour suprême a remis en question les réglementations environnementales. Les juges étaient sceptiques quant à l'élargissement du pouvoir réglementaire. Cependant, les inquiétudes concernant la réglementation des centrales à charbon semblaient moins convaincantes, ce qui fait qu'elle reste en vigueur pour le moment.
La règle actuelle pourrait ne pas être sécurisée dans l'avenir, même si elle est aujourd'hui autorisée. Les modifications dans la gestion des règles, comme l'abandon de la doctrine Chevron, rendent plus complexe l'élaboration et la défense des grandes réglementations fédérales. Cette situation pourrait poser des défis pour les politiques climatiques futures.
La décision souligne la difficile équation entre protéger l'environnement et tenir compte des impacts économiques. Certains estiment que c'est une étape cruciale vers un avenir plus propre, tandis que d'autres préviennent que cela pourrait nuire aux entreprises et aux consommateurs. Le pays se heurte à des défis constants pour équilibrer la préservation de l'environnement et la santé économique.
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