Feu vert à la droite vers le pouvoir en Macédoine du Nord
ParisLe parlement de la Macédoine du Nord est prêt à approuver un nouveau gouvernement de centre-droit suite aux élections de mai. Le parti VMRO-DPMNE, dirigé par Hristijan Mickoski, un ancien professeur d’ingénierie, compte poursuivre les efforts d’adhésion à l’Union européenne, suivant ainsi la démarche des précédents dirigeants de centre-gauche.
Plusieurs problèmes surgissent. Le VMRO-DPMNE remet en question des accords majeurs avec la Bulgarie et la Grèce. Ces pays peuvent empêcher la Macédoine du Nord d'adhérer à l'UE. Selon l'analyste politique Petar Arsovski, cela pourrait largement retarder le processus d'intégration européenne.
« Ils feront face à un grand défi de la part de la communauté internationale, qui considérera ces accords comme définitifs », a déclaré Arsovski. Il a mentionné que le VMRO-DPMNE doit également répondre aux attentes de ses partisans conservateurs, qui ont de grandes espérances. « Je ne pense pas qu'ils résoudront rapidement l'un de ces problèmes », a souligné Arsovski.
La Macédoine du Nord a rejoint l'OTAN en 2019 après avoir accepté de changer son nom de Macédoine suite à un accord avec la Grèce. Ce changement de nom a résolu des disputes historiques et culturelles entre les deux pays. Cependant, le parti politique VMRO-DPMNE désapprouve cet accord. Lors d'un débat sur la formation du nouveau gouvernement, leur leader, Mickoski, a même appelé le pays Macédoine.
La Présidente Gordana Siljanovska Davkova, membre du parti VMRO-DPMNE, a utilisé l'ancien nom du pays lors de son serment officiel. Cela a provoqué la colère des responsables grecs et de l'UE. Elle a ensuite déclaré qu'elle avait le droit d'appeler son pays comme elle le souhaitait.
La Macédoine du Nord et l'Albanie ont entamé des pourparlers pour rejoindre l'UE en 2022. Ces discussions devraient s'étendre sur plusieurs années. Parallèlement, Mickoski est confronté à de nombreux problèmes internes.
- Renforcer l'état de droit
- Lutter contre la corruption et la pauvreté
- Relancer une économie en berne
Samedi, Mickoski a annoncé des réformes financières. Il envisage de réduire les impôts, augmenter les retraites et dynamiser l'économie de 5 % cette année. Il a également l'intention de limiter l'inflation à un maximum de 2,5 %.
Le nouveau gouvernement de la Macédoine du Nord se prépare à une période difficile. Ils devront gérer habilement les accords internationaux et les exigences locales. Les citoyens et les observateurs étrangers suivront de près la direction de Mickoski.
Partager cet article