La Malaisie résiste aux pressions chinoises sur l'exploration pétrolière

ParisLa Malaisie refuse nettement la demande de la Chine d'arrêter l'exploration pétrolière en mer de Chine méridionale. Dans une note rendue publique par un journal philippin, la Chine exigeait que la Malaisie mette fin à ses activités près de Sarawak, sur l'île de Bornéo. La Chine prétend que ces zones lui appartiennent selon sa carte aux dix traits, outil de revendications territoriales étendues. La Malaisie conteste ces affirmations et maintient qu'elle a des droits sur ce territoire.

Le Premier ministre Anwar Ibrahim a affirmé que ces revendications de la Chine ne sont pas nouvelles mais insiste sur le fait qu'elles ne devraient pas affecter la solide relation bilatérale entre les deux pays. Anwar a réitéré la position de la Malaisie :

• La Malaisie ne violera pas les frontières d'autres nations.
• La revendication de la Chine selon laquelle la Malaisie empiète sur son territoire est infondée.
• La Malaisie considère que la zone disputée se trouve dans sa propre juridiction.
• La Malaisie est ouverte au dialogue mais défendra ses droits territoriaux.

La mer de Chine méridionale est une région disputée par plusieurs pays, dont le Vietnam, le Brunei, les Philippines et Taïwan, qui contestent les revendications chinoises. Contrairement aux Philippines, qui affrontent ouvertement la Chine, la Malaisie aborde la situation de manière plus discrète. Cependant, des navires de la garde côtière chinoise se sont parfois approchés des eaux malaisiennes, démontrant que les tensions persistent.

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La Malaisie est réticente à critiquer ouvertement la Chine en raison de liens économiques solides. La Chine est le principal partenaire commercial de la Malaisie depuis 2009, et toute tension diplomatique pourrait s'avérer coûteuse. Cependant, la Malaisie adopte actuellement une position plus ferme, probablement en raison d'une coopération accrue entre les pays d'Asie du Sud-Est face à l'affirmation de la Chine en mer de Chine méridionale.

La ferme position de la Malaisie pourrait avoir des répercussions plus larges dans la région. Si la Malaisie parvient à gérer ce différend sans nuire aux relations économiques, cela pourrait inciter d'autres pays d'Asie du Sud-Est à affirmer plus vigoureusement leurs propres revendications. En revanche, la Chine pourrait intensifier ses efforts pour contrôler la mer de Chine méridionale, ce qui pourrait entraîner des tensions accrues et potentiellement des conflits.

La décision de la Malaisie de continuer à explorer le pétrole, malgré les objections de la Chine, pourrait modifier la dynamique dans la région. Cela montre que les pays d'Asie du Sud-Est sont de plus en plus résolus à défendre leurs territoires face aux vastes revendications chinoises. Cette détermination pourrait influencer la manière dont d'autres nations gèrent leurs différends avec la Chine dans cette zone.