Le procès pour détournement de fonds de Marine Le Pen touche à sa fin, son avenir présidentiel en jeu
ParisMarine Le Pen est au cœur d'un procès pour détournement de fonds européens. Elle est accusée, avec 25 autres membres du Rassemblement National, d'avoir utilisé des fonds du Parlement Européen pour payer du personnel du parti entre 2004 et 2016. Le verdict est crucial, et un verdict de culpabilité pourrait compromettre sa candidature à la présidence en 2027.
Dans le tribunal, Le Pen réfute vigoureusement les accusations. Elle affirme que les règles étaient floues à l'époque et que l'alerte n'a été donnée qu'en 2015. Ses co-accusés ont du mal à prouver leurs liens avec le Parlement Européen, mais la défense de Le Pen insiste sur leur innocence.
Les enjeux sont grands:
- Peine de 10 ans de prison possible
- Amende de 1 million d'euros chacun
- Inéligibilité potentielle pour les fonctions publiques
Marine Le Pen se montre attentive et critique pendant le procès. Elle suit chaque détail, consulte ses avocats, et conteste les éléments présentés contre elle. Pour elle, le procès relève de mauvaises interprétations des pratiques du parti, faites presque dix ans après les faits. Le coût estimé du détournement s'élève à 4,5 millions d'euros, selon Patrick Maisonneuve, avocat du Parlement Européen. Les juges doivent décider si les aides parlementaires ont travaillé pour l'UE ou pour le parti. La décision finale n'a pas été rendue.
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