Attentats suicides au Nigeria : 18 morts, Boko Haram sévit

ParisDes femmes kamikazes présumées ont tué au moins 18 personnes à Gwoza, une ville de l'État de Borno au Nigeria. Les attaques violentes dans cette région ont causé la mort de plus de 35,000 personnes et ont forcé plus de 2,6 millions de personnes à quitter leurs foyers. Boko Haram, un groupe extrémiste qui cherche à établir un État islamique, est responsable de nombreux de ces attentats. La région est en crise depuis des années à cause de cette violence persistante.

La ville de Gwoza est en état d'alerte maximale. Les autorités ont instauré un couvre-feu suite à un récent attentat à la bombe. Un autre suspecté d'être un kamikaze a été appréhendé à Pulka, une ville située à environ un kilomètre. De nombreuses personnes ont été blessées lors de l'attaque à Gwoza, avec des blessures telles que des ruptures abdominales et des fractures du crâne et des membres. Saidu, un coordonnateur des secours, a déclaré qu'ils essaient d'obtenir un hélicoptère pour évacuer les blessés. Ils ont également envoyé des médicaments d'urgence pour remédier aux pénuries dans les stocks locaux.

Boko Haram : Utilisation inquiétante de femmes kamikazes

Boko Haram a souvent recours aux femmes et aux jeunes filles pour commettre des attentats suicides, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité. Au fil des ans, le groupe a enlevé plusieurs milliers de personnes. Un incident très médiatisé s'est produit en 2014 lorsque 276 écolières ont été enlevées à Chibok ; près de 100 d'entre elles sont toujours portées disparues. Depuis lors, au moins 1 500 élèves ont été kidnappés à travers le Nigéria.

La violence s'est propagée au-delà du Nigéria, touchant également les régions voisines autour du lac Tchad et créant de graves problèmes pour la région.

• Pertes humaines
• Déplacements massifs
• Problèmes humanitaires

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Une faction de Boko Haram collabore avec le groupe État islamique, rendant plus difficile de mettre fin à la violence. Le groupe emploie des méthodes brutales pour atteindre ses objectifs. Ils considèrent les enlèvements et les attentats comme des moyens lucratifs. Ces actions leur procurent de l'argent et leur permettent de prendre le contrôle des villages.

Les autorités gouvernementales et locales s'efforcent de maîtriser la situation. Elles ont pris des mesures pour renforcer la sécurité, comme l'imposition d'un couvre-feu et la mise en alerte maximale de la zone afin de prévenir de nouvelles attaques. Malgré ces efforts, la récente recrudescence des attentats-suicides est préoccupante et indique que les mesures de sécurité actuelles présentent encore des lacunes importantes.

Les habitants des zones touchées vivent dans la peur. Les attaques fréquentes perturbent leur vie quotidienne. Les écoles et les marchés sont en danger. De nombreux parents hésitent à envoyer leurs enfants à l'école. Des groupes armés enlèvent des élèves dans les établissements scolaires. Cela a des répercussions à long terme sur l'éducation et la stabilité des communautés.

Diverses initiatives ont été entreprises pour soutenir les communautés touchées. Les services d'urgence travaillent à améliorer les soins médicaux pour les blessés, tandis que les organisations humanitaires assistent ceux qui ont dû quitter leur foyer. Malgré ces efforts, les problèmes persistent. La situation sécuritaire à Borno et dans les environs demeure instable.

Les stratégies de Boko Haram sont extrêmement nuisibles. Ils utilisent fréquemment des femmes et des filles pour mener leurs attaques, ce qui est particulièrement inquiétant. Cela complique la prévision et la prévention des futures attaques. Les autorités tentent de s'adapter, mais elles sont confrontées à de nombreux défis. Les récents attentats à Gwoza soulignent l'urgence de mettre en place des mesures de sécurité renforcées.