Le déficit budgétaire fédéral projeté augmente de 400 milliards de dollars.
ParisLe Bureau du budget du Congrès (CBO) a revu à la hausse ses prévisions pour le déficit budgétaire fédéral de 400 milliards de dollars cette année, ce qui inquiète les législateurs quant aux défis financiers futurs.
Les principaux problèmes contribuant au déficit comprennent :
- Le vieillissement de la population, augmentant les coûts de la Sécurité sociale et de Medicare
- L’augmentation des dépenses de santé
- Le fardeau du service de la dette totale
La récente hausse de l'emprunt complique les efforts du Président Joe Biden pour réduire les déficits. L'emprunt a augmenté en 2023 et devrait encore croître cette année. En mars, la Maison Blanche a proposé un budget visant à réduire le déficit d'environ 3 000 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Ce plan inclut une augmentation des recettes fiscales de 4,9 milliers de milliards de dollars sur la même période.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que le Congrès doit approuver le budget du président Biden, car cela réduira le déficit de 3 000 milliards de dollars. En revanche, prolonger les réductions d'impôts de Trump coûterait 5 000 milliards de dollars. Un rapport de mai du Bureau du Budget du Congrès a estimé que la prolongation de ces réductions d'impôts augmenterait le déficit de près de 5 000 milliards de dollars d'ici 2034.
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Donald Trump, qui se présente à nouveau aux élections présidentielles de 2024, a récemment annoncé à certains PDG qu'il prévoit de réduire encore davantage le taux d'imposition des sociétés. Il avait déjà diminué ces impôts lorsqu'il était président. Le Comité pour un budget fédéral responsable a estimé que les politiques et actions de Trump pendant son mandat ont coûté environ 8,4 trillions de dollars sur 10 ans, y compris les intérêts.
Le président du comité budgétaire de la Chambre des représentants, Jodey Arrington, républicain du Texas, a réagi à la prévision d'un déficit plus élevé en critiquant les dépenses de l'administration Biden. Arrington a proposé de revenir sur des actions exécutives coûteuses. Il a souligné la nécessité de s'attaquer aux principales sources de la dette dans les dépenses obligatoires, telles que la sécurité sociale et Medicare.
Michael A. Peterson de la Peter G. Peterson Foundation a exprimé ses inquiétudes au sujet de la dette nationale. Il a souligné que la hausse des taux d'intérêt rend la gestion de la dette plus difficile, entraînant davantage d'emprunts. Peterson a affirmé que la situation ne peut pas continuer ainsi. Il a mentionné que les dirigeants élus cet automne devront prendre des décisions financières importantes l'année prochaine, notamment en ce qui concerne le rétablissement du plafond de la dette, la prolongation des réductions d'impôts de 2017, les choix relatifs aux subventions de santé et la fixation des limites des dépenses discrétionnaires.
Les prévisions de déficit accru posent des problèmes pour les gouvernements actuels et futurs. Avec une population vieillissante, des coûts de santé en hausse et une dette existante, les législateurs et les décideurs sont confrontés à des choix difficiles.
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