Les Bulgares cherchent à surmonter la crise politique persistante

ParisÉlections en Bulgarie : déception générale face à l'instabilité politique

Les Bulgares se rendent aux urnes, bien que beaucoup se sentent déçus par le système politique et souhaitent résoudre l'impasse actuelle. L'instabilité politique est un phénomène courant en Bulgarie, où le pays fait face à la corruption et à des problèmes économiques. Les sondages révèlent qu'un très faible pourcentage de la population envisage de voter, ce qui souligne le manque de confiance généralisé. Seulement 10 % des Bulgares ont confiance dans le processus électoral, un chiffre bien inférieur à la moyenne de 62 % de l'Union européenne.

La situation politique du pays est instable, marquée par des changements fréquents de dirigeants. Les récentes élections n'ont pas permis de dégager un gagnant clair, laissant le parlement divisé et incapable de former une coalition stable. Alors que les Bulgares se préparent à de nouvelles élections, les experts anticipent que l'actuel blocage persistera.

Teneo, une entreprise de conseil en risques politiques, estime qu'il y a des défis à venir. Le parti GERB, dirigé par l'ancien Premier ministre Boyko Borissov, devrait obtenir le plus grand nombre de sièges, mais probablement pas assez pour une majorité dans un parlement divisé. La formation d'un gouvernement stable semble compliquée. Teneo présente plusieurs scénarios possibles, qui pourraient inclure :

• Un gouvernement de technocrates
• Une nouvelle série d'élections anticipées

Les difficultés politiques et économiques pourraient empêcher la Bulgarie d'intégrer la zone euro.

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Manifestations en Bulgarie : lutte continue contre la corruption

Depuis 2020, la Bulgarie est le théâtre de manifestations contre la corruption. Malgré son appartenance à l'Union européenne, le pays reste l'un des plus pauvres de l'UE et continue de faire face à des problèmes de corruption persistants. Les tentatives de réforme du système judiciaire rencontrent une vive opposition. Le mécontentement du public a affaibli le soutien au parti GERB, qui demeure néanmoins pressenti pour rester le principal parti avec environ un quart des voix.

La carte politique suggère que le parti pro-russe Vazrazhdane pourrait gagner en popularité et devenir la deuxième plus grande force politique. Ils s'opposent aux sanctions contre la Russie et souhaitent organiser un référendum sur la sortie de la Bulgarie de l'OTAN. Le groupe Nous continuons le changement/Bulgarie démocratique devrait probablement arriver en troisième position.

Le Mouvement pour les droits et libertés, traditionnellement en faveur de la minorité ethnique turque, s'est récemment divisé en deux factions. Ces deux factions pourraient entrer au parlement, compliquant ainsi la formation d'un gouvernement de coalition.

Quatre petits partis pourraient obtenir plus de 4 % des voix et entrer au parlement, ce qui compliquerait davantage la situation. L'avenir politique de la Bulgarie reste incertain alors qu'elle peine à surmonter ses défis électoraux persistants.