L'ACLU et des groupes de défense des droits poursuivent Biden pour sa nouvelle répression de l'asile à la frontière américano-mexicaine
ParisLa nouvelle ordonnance de Biden restreint le traitement des demandes d'asile à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Elle s'applique lorsque le nombre de migrants entre les points d'entrée atteint 2 500 par jour. L'ordonnance est entrée en vigueur immédiatement, les chiffres actuels étant d'environ 4 000 par jour. Cette mesure restera en place jusqu'à ce que le nombre de rencontres quotidiennes descende à 1 500 ou moins pendant une semaine. La dernière fois que les chiffres étaient aussi bas remonte à juillet 2020, pendant la pandémie de COVID-19.
La mesure a été lancée le 5 juin. Les responsables de l'administration Biden prévoient de nombreuses expulsions. Les défenseurs des droits affirment que l'arrêt de l'asile pour ceux qui ne passent pas par un point d'entrée désigné viole la loi fédérale. Ils se réfèrent à la loi sur les réfugiés de 1980, qui protège le droit de demander l'asile.
La plainte contre le décret de Biden souligne trois points principaux : le décret limite le traitement des demandes d'asile à 2 500 cas par jour, alors que le nombre actuel s'élève à environ 4 000 cas quotidiens. De plus, ces restrictions resteront en vigueur jusqu'à ce que le nombre quotidien de cas tombe à 1 500 ou moins.
Biden a utilisé le même pouvoir légal que Trump en vertu de la section 212(f) du Immigration and Nationality Act, qui permet au président de limiter les entrées si elles nuisent à l'intérêt national. Bien que Biden ait critiqué les politiques d'immigration de Trump, il affirme que la sienne est différente. Sa directive comprend des exceptions pour des raisons humanitaires, telles que les victimes de la traite des êtres humains, les mineurs non accompagnés et les urgences médicales graves.
Le Département de la Sécurité intérieure a décidé de ne pas commenter le procès. Ils affirment que la règle est légale et qu'elle contribue à améliorer la sécurité aux frontières. Les mesures sont toujours en vigueur et continueront d'être appliquées. Les groupes de défense des droits des immigrés estiment que les exceptions sont très rares.
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Angelo Fernández Hernández, a déclaré que la décision de Biden était nécessaire car les républicains au Congrès ont bloqué un plan. Ce plan aurait fourni plus de ressources, modifié certaines lois et augmenté le personnel à la frontière.
Selon le décret de Biden, les migrants qui ne déclarent pas craindre de retourner dans leur pays d'origine peuvent être rapidement expulsés. Cela pourrait survenir en quelques jours, voire en quelques heures. Ils pourraient également se voir interdire de revenir pendant cinq ans ou faire face à des accusations criminelles.
Dans cette plainte, les défenseurs affirment que demander aux migrants d'exprimer leur peur exerce une pression sur eux. Beaucoup pourraient être trop effrayés pour le faire lorsqu'ils voient des agents de la patrouille frontalière armés. Ceux qui manifestent leur peur ou demandent l'asile doivent passer un processus de sélection plus rigoureux. S'ils réussissent, ils peuvent obtenir une protection humanitaire limitée, comme celle offerte par la Convention des Nations Unies contre la torture, qui empêche les personnes d'être renvoyées dans des pays où elles risquent d'être torturées.
La plainte indique que les nouvelles réglementations compliquent la demande d'asile pour les migrants. Elle critique le renforcement du processus de vérification ainsi que la pression exercée sur les migrants pour prouver qu'ils sont effrayés. Les groupes soutiennent que cela enfreint la loi permettant aux personnes de demander l'asile, peu importe leur point d'entrée dans le pays.
La Maison Blanche a renvoyé les questions concernant le procès au Ministère de la Justice, qui n'a pas fourni de commentaire. Le débat continue alors que les nouvelles règles d'asile sont contestées devant les tribunaux.
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