Zimbabwe : la justice annule une loi limitant l'accès à l'avortement
ParisUn tribunal au Zimbabwe a abrogé une loi interdisant aux jeunes filles et aux femmes violées dans le cadre matrimonial d'accéder à l'avortement. Cette décision est cruciale, car le pays est confronté à de nombreuses grossesses adolescentes et à des avortements risqués qui mettent en danger la santé des femmes et des jeunes filles. Ce jugement souligne l'importance de reconsidérer les lois strictes sur la santé reproductive dans le pays.
Changement de Loi au Zimbabwe: Consentement Sexuel et Accès à l'Avortement
Récemment, le Zimbabwe a modifié sa législation. En septembre, l'âge légal de consentement sexuel a été relevé de 16 à 18 ans, rendant illégales les relations sexuelles avec toute personne de moins de 18 ans. Ce changement fait suite à une directive de la cour constitutionnelle. Malgré cela, la loi sur l'interruption de grossesse continue de limiter l'accès des jeunes filles à un avortement sécurisé. Le récent jugement de la cour met en lumière des questions importantes.
- Il reconnaît les graves conséquences physiques et psychologiques pour un enfant contraint de mener une grossesse à terme.
- Il vise à réduire le nombre alarmant d'avortements non sécurisés ainsi que les décès qui en résultent.
- Il traite de la contradiction entre les lois actuelles sur l'âge de consentement et l'accès aux services de santé reproductive.
Le Zimbabwe enregistre environ 77 000 avortements à risque chaque année, souvent à l'origine de décès dus aux complications et à l'absence de soins médicaux appropriés. Si la Cour constitutionnelle approuve cette décision, cela pourrait considérablement réduire ces chiffres. Ce jugement s'aligne sur les perspectives mondiales en matière de droits humains, qui considèrent les services d’avortement sûrs et légaux comme un droit fondamental. Cela pourrait entraîner des changements législatifs pour mieux répondre aux défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles au Zimbabwe.
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Zimbabwe connaît une situation compliquée où l'accès aux contraceptifs et aux soins médicaux est entravé par une application inefficace des lois, des convictions culturelles et religieuses, ainsi que par la pauvreté. Ces obstacles expliquent la prévalence des grossesses chez les adolescentes, avec près d'une fille sur quatre âgée de 10 à 19 ans tombant enceinte, selon les données du gouvernement et de l'UNICEF.
Cette décision pourrait améliorer l'éducation sexuelle et faciliter l'accès à la contraception. Ces actions sont cruciales pour réduire les grossesses non désirées et permettre aux femmes et aux filles de prendre des décisions sur leur santé reproductive. Obliger les jeunes filles à épouser des hommes plus âgés à cause de grossesses non planifiées aggrave le problème, soulignant ainsi le besoin de réformes dans la société et la législation.
La décision du tribunal constitue une avancée positive, mais son impact dépend de l'approbation de la Cour constitutionnelle et de la manière dont elle sera mise en œuvre. Si tout se déroule comme prévu, cette mesure pourrait considérablement améliorer les droits reproductifs et la santé des femmes et des filles au Zimbabwe.
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