Sabotage du réseau ferroviaire français : La piste de l'extrême gauche et des ingérences étrangères étudiée
ParisLa police enquête sur l'implication de groupes d'extrême-gauche dans le sabotage du réseau ferroviaire français qui a paralysé les lignes TGV et perturbé le voyage de 800 000 personnes. Le sabotage consistait en la coupure et l'incendie de câbles à fibres optiques, assurant la transmission des informations de sécurité, à trois points clés du réseau.
L'incident a eu lieu quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, au début de la saison des vacances. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a déclaré que l'attaque était « volontaire, précise et extrêmement bien ciblée ».
Un homme de 28 ans a été arrêté à Oissel avec des clés d'accès aux locaux techniques de la SNCF et des ouvrages liés à l'extrême-gauche. Un e-mail revendiquant l'acte, signé par « une délégation inattendue », a dénoncé le développement du réseau ferroviaire et les Jeux Olympiques comme symboles du capitalisme et du nationalisme.
La police explore également une possible ingérence étrangère, notamment russe. Plusieurs ressortissants européens ont été arrêtés en France pour des opérations déstabilisatrices. Voici une liste des objets trouvés sur le suspect arrêté :
- Clés d'accès aux locaux techniques de la SNCF
- Coupe-fils
- Jeu de clés universelles
- Littérature liée à l'extrême-gauche
Les autorités restent prudentes quant à l'authenticité de la revendication. L'enquête se poursuit.
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