Ne touchez pas au Doliprane : Tollé en France face à la vente envisagée aux États-Unis
ParisSanofi envisage de vendre 50 % de sa filiale Opella, fabricant du célèbre Doliprane, à un fonds d'investissement américain. Cela suscite une vive opposition en France. Des personnalités politiques de tous bords, y compris le président Emmanuel Macron, expriment leurs préoccupations face à cette "perte de souveraineté".
Sanofi souhaite se concentrer davantage sur les médicaments innovants et les vaccins, délaissant peu à peu les produits en vente libre comme Doliprane. L'impact sur la sécurité nationale et les problèmes d'approvisionnement soulèvent des inquiétudes.
Voici les principales critiques :
- Fabien Roussel, Parti communiste : juge la vente "honteuse".
- Jordan Bardella, RN : déplore la "vente en pièces détachées" de la France.
- Marine Tondelier, Écologiste : souligne les leçons non retenues de la pandémie.
- Boris Vallaud, Socialistes : rappelle les pénuries de paracétamol en 2022.
Le fonds américain offre plus de 15 milliards d'euros pour Opella. Emmanuel Macron affirme que la France possède les outils pour contrer cette vente si nécessaire. Le gouvernement exige que le siège et les sites de production restent en France. Il s'engage à utiliser des mesures de contrôle de l'investissement étranger si les conditions ne sont pas respectées. Marc Ferracci, ministre de l’Industrie, reste confiant que ces exigences seront respectées.
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