Macron exclut un Premier ministre de gauche et prolonge les négociations
ParisEmmanuel Macron a refusé lundi de nommer un Premier ministre de gauche. Il affirme que ce serait une menace pour la stabilité institutionnelle. Il entamera de nouvelles discussions mardi pour trouver un premier ministre acceptable par tous.
Les élections de juillet ont laissé l'Assemblée nationale divisée. Voici comment les sièges sont répartis :
- Nouveau Front Populaire (NFP) : plus de 190 sièges
- Alliance centriste de Macron : environ 160 sièges
- Rassemblement National de Le Pen : 140 sièges
Macron a rejeté les demandes des partis de gauche de former un gouvernement. Les partis centristes et de droite s'opposeront à un gouvernement de gauche lors d'un vote de confiance. Macron a déclaré qu'un tel gouvernement serait immédiatement censuré.
Macron concentre ses discussions avec des leaders politiques et personnalités expérimentées de l'État. Il refuse toute nouvelle négociation avec l'extrême gauche, la droite extrême et les Républicains affiliés à Le Pen.
Les réactions de la gauche sont furieuses. Manuel Bompard de LFI a qualifié les commentaires de Macron de "coup anti-démocratique". Mélenchon et d'autres leaders demandent une mobilisation populaire contre Macron.
Le gouvernement doit présenter un projet de budget pour 2025 dans un mois. La gauche avait proposé Lucie Castets comme Premier ministre, mais Macron reste opposé. Les partis de centre-droit critiquent le programme de dépenses élevées du NFP.
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