Les producteurs de champagne français veulent défendre les vendangeurs contre les abus

ParisLes producteurs de champagne en France s'efforcent de restaurer leur réputation après des abus et des décès de travailleurs lors de la récolte de l'année dernière. Cette année, des mesures ont été mises en place pour protéger les vendangeurs. On trouve des inspecteurs du travail et des gendarmes dans les vignobles pour surveiller les conditions.

Le syndicat CGT distribue des dépliants en huit langues pour informer les travailleurs de leurs droits. Ces droits incluent :

• Salaire horaire minimum
• Limitation des heures de travail
• Pauses obligatoires

Les mauvaises conditions de logement sont pointées du doigt. Des camps de fortune ont été découverts dans les bois. Le manque de logements convenables reste un problème central.

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Certaines maisons de champagne, comme Moet & Chandon, montrent l'exemple en offrant un hébergement moderne à la majorité de leurs travailleurs saisonniers. À Pierry, environ 100 employés sont logés dans une résidence bien équipée.

On note des améliorations, mais il reste des défis à relever. La nouvelle fédération des sous-traitants souligne que la situation était une "prise de conscience" pour beaucoup. Le recrutement reste difficile, et les employeurs font plus attention aux contrats.

Les efforts doivent continuer pour que la réputation du champagne ne soit pas ternie.