Les organisateurs de Paris incertains des épreuves de natation olympique dans la Seine à un mois des Jeux
ParisLes autorités françaises ont dépensé 1,4 milliard d'euros au cours de la dernière décennie pour nettoyer la Seine et améliorer le système de traitement des eaux de Paris. Pourtant, des tempêtes importantes peuvent encore surcharger le réseau d'égouts, ce qui conduit à des rejets d'eaux usées non traitées dans le fleuve.
Des tests publiés la semaine dernière ont montré des niveaux élevés d’E. Coli, dépassant souvent deux fois la limite permise pour la natation olympique durant la semaine du 10 au 16 juin. Le préfet de la région parisienne, Marc Guillaume, se veut optimiste et pense que le temps sec de l’été pourrait résoudre le problème. Il affirme que les dernières lectures ne correspondent pas aux normes attendues pour l'été.
Pour l’épreuve de nage en eau libre, les organisateurs disposent d’une certaine flexibilité :
- Ils peuvent retarder l’événement de plusieurs jours en cas de fortes pluies.
- Dans le pire des cas, l’épreuve sera annulée et le triathlon deviendra un duathlon, sans la natation.
Les athlètes continuent de s'entraîner malgré l'incertitude. Stéphane Lecat, entraîneur de nage en eau libre, reste confiant. Il rappelle que des préoccupations similaires existaient pour les Jeux de Rio en 2016 et ceux de Tokyo en 2021.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, qui souhaite créer des zones de baignade publiques dans la Seine dès l'année prochaine, a dû reporter une baignade publique pour prouver la propreté de l'eau. Elle promet de se baigner durant la semaine du 14 juillet.
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