Incertaines piscines olympiques dans la Seine à un mois des Jeux de Paris
ParisLes autorités parisiennes n'ont pas encore confirmé la tenue des épreuves de natation olympique dans la Seine. Malgré un investissement de 1,4 milliard d'euros au cours de la dernière décennie pour améliorer le système d'égouts et construire de nouvelles installations de traitement et de stockage de l'eau, des tempêtes majeures continuent de surcharger le réseau, entraînant des décharges d'eaux usées non traitées dans la rivière.
Les résultats des tests publiés vendredi dernier montrent des niveaux d'E. Coli souvent deux fois supérieurs à la limite autorisée pour la natation olympique pendant la semaine du 10 au 16 juin. Marc Guillaume, le principal responsable gouvernemental pour la région parisienne, a admis que la qualité de l'eau n'était pas encore au niveau requis mais reste optimiste, espérant que le temps sec de l'été améliorera la situation.
Pour les épreuves de natation en eau libre, les organisateurs disposent d'une certaine flexibilité dans le calendrier. Ils peuvent retarder l'événement de plusieurs jours en cas de forte pluie. Dans le pire des cas, l'épreuve sera annulée et le triathlon deviendra un duathlon, sans la partie natation.
Quelques faits importants :
- Investissement de 1,4 milliard d'euros pour nettoyer la Seine.
- Niveaux d'E. Coli deux fois supérieurs à la limite pendant la semaine du 10-16 juin.
- Possibilité de reporter ou d'annuler les épreuves de natation en fonction des conditions météorologiques.
- La maire de Paris, Anne Hidalgo, a reporté une baignade publique prévue pour démontrer la propreté de la Seine.
Le coach de natation en eau libre, Stéphane Lecat, reste optimiste en évoquant des problèmes similaires lors des derniers Jeux Olympiques à Rio et Tokyo. Il affirme que de nombreux endroits en Europe ont une qualité d'eau pire que celle de la Seine.
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