Nouvelles poursuites contre Trump : mise à jour des accusations électorales de 2020
ParisLa Cour suprême a récemment statué que Donald Trump ne peut être poursuivi pour ses interactions avec le ministère de la Justice dans le cadre de l'affaire d'ingérence électorale de 2020. En conséquence, ces accusations doivent être retirées de la nouvelle inculpation contre lui. Suite à cette décision, l'équipe du conseiller spécial Jack Smith a mis à jour l'inculpation afin de se conformer aux exigences de la Cour et de préciser quelles allégations peuvent être portées en procès.
La nouvelle inculpation comporte plusieurs changements significatifs :
- Omission des références aux interactions de Trump avec des responsables du ministère de la Justice.
- Suppression des détails sur les communications de Trump avec des responsables fédéraux qui lui avaient indiqué que ses allégations de fraude étaient infondées.
- Ajout d’un passage précisant que Trump agissait en tant que candidat à titre personnel, et non en tant que Président en fonction.
- Suppression des mentions des déclarations de Trump faites depuis la Maison Blanche.
- Indication qu’un nouveau grand jury, ignorant les preuves initiales, a émis la nouvelle inculpation.
Les modifications ont pour but de démontrer que Trump agissait dans l'intérêt de sa propre réélection, et non dans l'exercice de ses fonctions présidentielles. Ils veulent établir clairement qu'il agissait en tant que candidat afin de contourner les questions d'immunité et de soutenir qu'il n'agissait pas officiellement.
En revanche, les accusations principales demeurent, telles que :
- Entrave à une procédure officielle.
- Conspiration pour obstruer une procédure officielle.
- Complot en vue de frauder les États-Unis.
- Complot contre le droit de vote.
Les accusations sont cruciales car elles concernent les tentatives de Trump d'influencer les responsables des États et de mettre en place un plan fictif avec de faux électeurs dans des États clés. Il a également essayé de faire pression sur le vice-président Mike Pence et a profité de la confusion durant l’émeute au Capitole le 6 janvier pour retarder la confirmation de Biden.
Trump a réagi avec défiance à ce nouvel acte d'accusation, le qualifiant d'acte désespéré. Il affirme que cela contourne la décision de la Cour suprême, alors qu'en réalité, cela vise à s'y conformer. Il a également critiqué le moment choisi pour cette inculpation, évoquant une tradition selon laquelle le Département de la Justice évite les actions à proximité des élections. Toutefois, cet argument est faible car aucune nouvelle allégation n'a été formulée.
La juge Tanya Chutkan examinera quelles accusations seront maintenues dans les charges. Les discussions juridiques devraient durer des mois, retardant ainsi un éventuel procès. Les deux parties proposeront un calendrier et débattront du dossier en tribunal la semaine prochaine. Les avocats de Trump demanderont probablement des délais supplémentaires, affirmant qu'ils ont besoin de plus de temps pour comprendre la décision de la Cour Suprême.
Les démarches entreprises par le nouveau grand jury et les modifications apportées à l'acte d'accusation illustrent la prudence nécessaire des procureurs dans les affaires judiciaires cruciales impliquant des anciens présidents. Ce cas mettra à l'épreuve la capacité du système judiciaire à gérer des défis complexes et inédits.
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