L'ONU adapte l'aide à Gaza face aux risques sécuritaires
ParisL'ONU a modifié ses plans d'aide en raison de préoccupations de sécurité. Les fournitures, initialement acheminées via un quai construit par les États-Unis, seront désormais livrées à Gaza par camions sous la coordination du Programme alimentaire mondial (PAM).
Les préoccupations en matière de sécurité sont élevées. Des attaques contre des convois à Gaza ont eu lieu. Le mauvais temps a entraîné le retrait de la jetée vendredi. Les responsables américains hésitent à la remettre en place. Ils ne savent pas si l'aide sera collectée.
Les principaux défis auxquels nous faisons face :
- Insécurité entourant les convois humanitaires
- Restrictions sur les passages frontaliers
- Limites sur les marchandises entrant à Gaza
Gaza traverse une grave crise humanitaire. Les restrictions ont aggravé la situation. Même avant le conflit, la majorité de la population dépendait de l'aide. Celle-ci arrive principalement par voie terrestre, mais les problèmes aux points de passage frontaliers compliquent cette tâche.
Les États-Unis s'efforcent de relancer les pourparlers de paix entre Israël et le Hamas. Un haut responsable, qui a préféré garder l'anonymat, a indiqué que de nouvelles formulations ont été proposées à l'Égypte et au Qatar pour faciliter ce processus. Ce plan s'inspire d'un accord en trois étapes proposé par le président Joe Biden le mois dernier.
Première phase des négociations :
- Cessez-le-feu total et définitif
- Retrait des forces israéliennes des zones densément peuplées de Gaza
- Libération des otages, y compris les femmes, les personnes âgées et les blessés
- Retour des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes
La deuxième phase des négociations durera 42 jours. Les discussions porteront sur la libération des hommes, civils et soldats détenus par le Hamas. Israël libérera un nombre convenu de prisonniers palestiniens. Le calme est nécessaire pour que ces échanges se réalisent. Toutes les forces israéliennes doivent d'abord quitter Gaza.
La nouvelle proposition cherche à trouver un compromis. Hamas et Israël sont en désaccord sur les conditions. Le Hamas souhaite la libération des prisonniers. Israël veut désarmer les zones contrôlées par le Hamas. Le Hamas n'était pas informé de la dernière proposition de cessez-le-feu.
Le responsable du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré qu'ils n'avaient reçu aucune nouvelle. Le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, a eu une conversation avec l'Égypte concernant les discussions.
Le conflit reste très grave. Plus de 37 800 Palestiniens ont trouvé la mort depuis le 7 octobre. Le ministère de la Santé à Gaza indique qu'il ne distingue pas les civils des combattants dans ses calculs. Au cours des dernières 24 heures, 40 corps ont été recueillis suite aux frappes israéliennes.
Une frappe a tué trois personnes, dont une fillette de 5 ans, et en a blessé six autres dans le camp de réfugiés de Bureij, au centre de Gaza. L'armée israélienne n'a pas réagi immédiatement.
Le 7 octobre, le Hamas a attaqué Israël, causant la mort d'environ 1 200 personnes et en prenant 250 en otage.
Mahmoud al-Masry et d'autres habitants affirment que les combats sont tout aussi violents que lors des premières semaines de l'invasion. De nombreuses vies ont été perdues et des maisons détruites. Les frappes israéliennes ciblent tout ce qui bouge.
Les négociations se poursuivent, mais la situation reste très grave.
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