Trump crée des mythes électoraux, esquive les responsabilités du 6 janvier

ParisPoints clés que Trump a éludés pendant le débat :

• Ses allégations de fraude électorale sans preuves.
• Les conséquences du langage incendiaire de lui et de Giuliani.
• Sa lenteur à désavouer les émeutiers.

Trump a tardé à réagir face au chaos. Il a mis plus de trois heures pour demander aux émeutiers de partir. Lorsqu'il l'a fait, son message était ambigu. Il leur a dit de "rentrer chez eux" mais les a aussi qualifiés de "personnes très spéciales" et a déclaré : "Nous vous aimons". Il a été critiqué pour ne pas avoir clairement condamné les actions des émeutiers.

Les actions de Trump poursuivent deux objectifs principaux. Premièrement, il cherche à maintenir la fidélité de ses partisans en affirmant que l'élection a été truquée. Deuxièmement, en ne prenant pas l'entière responsabilité des événements du 6 janvier, il évite d'être blâmé. Cette stratégie est typique de Trump; en détournant l'attention et en déplaçant le focus, il conserve la loyauté de ses adeptes tout en échappant aux critiques.

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Les actions et déclarations de Trump accentuent la division politique en Amérique. Une partie significative de ses partisans est toujours convaincue qu’il y a eu une fraude électorale massive, malgré les nombreuses enquêtes et décisions judiciaires qui ont démontré le contraire. Cette croyance persistante et infondée ébranle la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques.

En ne prenant pas ses responsabilités pour le 6 janvier, Trump fait abstraction des conséquences de ses paroles. L'attaque contre le Capitole a été une atteinte directe à la démocratie, et ses dénégations continues ne font qu'exacerber les divisions dans le pays.