Trump cherche des interventions fédérales pour sa bataille juridique avant 2024
ParisL'ancien président Donald Trump a demandé à un tribunal fédéral de prendre en charge son affaire de versement secret. Ses avocats soutiennent que cela est nécessaire pour annuler un verdict précédent et rejeter l'affaire en invoquant l'immunité présidentielle. Ils estiment que laisser l'affaire se poursuivre dans un tribunal d'État pourrait influencer l'élection présidentielle de 2024, étant donné que la date de la sentence est proche de l'élection. Leur argument principal repose sur une récente décision de la Cour suprême qui limite la capacité de poursuivre les anciens présidents pour leurs actions pendant leur mandat.
Points clés de l'équipe juridique de Trump :
- Demande de transfert de l'affaire devant un tribunal fédéral pour profiter des immunités présidentielles.
- Accusations selon lesquelles le bureau du procureur de Manhattan aurait induit la cour en erreur concernant les devoirs officiels de Trump.
- Inquiétudes sur une possible ingérence électorale en raison de la date de la sentence fixée au 18 septembre.
- Arguments sur le fait que les procédures judiciaires précédentes auraient été biaisées par des preuves irrecevables.
Trump a été condamné pour 34 chefs d'accusation criminels pour falsification de documents commerciaux visant à dissimuler un paiement de 130 000 dollars à Stormy Daniels. Son ancien avocat, Michael Cohen, a géré le paiement, que l'entreprise de Trump a ensuite remboursé en le qualifiant de frais juridiques. Trump affirme que les paiements étaient destinés à des coûts juridiques légitimes et non pour faire taire des informations compromettantes.
Le même juge fédéral de Manhattan qui avait précédemment rejeté la demande de Trump de transférer l'affaire au tribunal fédéral examine maintenant une nouvelle tentative juridique. Le juge Alvin K. Hellerstein avait auparavant conclu que les preuves démontraient qu'il s'agissait d'une affaire personnelle, non liée aux fonctions présidentielles de Trump. Les avocats de Trump affirment désormais que de nouvelles informations et déclarations, notamment concernant l'utilisation de ses pouvoirs présidentiels, justifient une réévaluation de la décision de laisser l'affaire devant un tribunal fédéral.
Trump cherche à déplacer son procès et à repousser la date de toute condamnation après l'élection du 5 novembre. Il soutient qu'une condamnation précoce pourrait nuire à sa campagne. Ses avocats affirment que les procureurs auraient dû attendre la décision de la Cour suprême sur l'immunité présidentielle avant d'entamer le procès. Ils allèguent également que le juge Juan M. Merchan est partial, en soulignant que sa fille travaille pour les démocrates, et dénoncent une ordonnance bâillon inconstitutionnelle contre Trump.
L'équipe juridique de Trump cherche à tirer parti des récentes décisions de la Cour suprême en leur faveur. Leur stratégie pourrait influencer la manière dont les affaires judiciaires impliquant d'anciens présidents seront traitées à l'avenir. Transférer l'affaire devant un tribunal fédéral pourrait modifier la position légale de Trump et avoir un impact sur la compréhension et l'application de l'immunité présidentielle dans les futures affaires concernant d'autres présidents.
Aujourd'hui · 15:36
La nomination hésitante de Trump à la tête du Trésor.
Aujourd'hui · 15:33
Lori Chavez-DeRemer : une vision progressiste pour le travail de Trump
Partager cet article