La Corée du Sud boycotte Sadō : tensions historiques ravivées
ParisLa Corée du Sud a pris la décision de ne pas participer à l'événement commémoratif prévu aux mines de Sado, au Japon. Cette décision est motivée par des questions historiques non résolues entre les deux nations, notamment concernant la manière dont le Japon traite l'utilisation passée de la main-d'œuvre coréenne forcée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les tensions en Corée du Sud se sont intensifiées après que le Japon a choisi Akiko Ikuina comme représentante pour un événement. Ikuina, une vice-ministre parlementaire, est connue pour sa visite au sanctuaire Yasukuni, perçu par beaucoup dans la région comme un rappel du passé militaire du Japon. Cela complique les relations entre le Japon et les pays qu'il a autrefois occupés.
La Corée du Sud a décidé de ne pas participer en raison de plusieurs motifs : le Japon n'a pas reconnu clairement les difficultés rencontrées par les travailleurs coréens dans les mines, il a choisi une personnalité controversée pour les représenter à l'événement, et la Corée du Sud n'était pas d'accord pour financer le déplacement des familles des victimes coréennes au cérémonie.
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Hommage controversé aux mineurs de Sado ravive les débats historiques
Le gouvernement japonais envisage de reconnaître tous les travailleurs décédés dans les mines, mais cette déclaration a été critiquée pour son manque de clarté. Certains accusent le Japon de ne pas en faire assez pour reconnaître ou gérer son ancien recours au travail forcé.
Certains critiques estiment que le Japon minimise souvent ses erreurs passées. Cette attitude persiste malgré les efforts du Japon et de la Corée du Sud pour améliorer leurs relations. Par exemple, plus tôt cette année, le Japon a accepté de mentionner la souffrance coréenne dans les expositions des mines de Sado, désormais inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La décision met en lumière la délicatesse de la question de la reconnaissance historique entre les deux nations. Même si elles continuent à interagir diplomatiquement, des actions telles que le retrait d’événements soulignent les difficultés persistantes auxquelles les gouvernements font face en traitant les relations passées et présentes. Construire une compréhension mutuelle nécessite davantage que des actes symboliques et doit aborder les griefs historiques profondément enracinés.
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