Sanofi envisage de céder à un fonds américain le pilier français des antidouleurs malgré la polémique
ParisSanofi a confirmé la vente d'une part majoritaire dans son unité santé grand public Opella à un fonds d'investissement américain, CD&R. Cette décision suscite de vives critiques en France. Manuel Bompard, député de la France Insoumise, appelle le gouvernement à bloquer la vente pour préserver la souveraineté des médicaments clés.
Le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Michel Barnier, a pris une participation de 2 % dans Opella via Bpifrance et a obtenu des garanties contre les licenciements et les délocalisations. Néanmoins, certains restent sceptiques sur l'efficacité de ces mesures.
Points clés du contrat :
- Maintien des sites de production en France
- Investissement d'au moins 70 millions d'euros sur cinq ans
- Pénalités financières en cas de non-respect des engagements
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Opella produit des médicaments bien connus, y compris Doliprane, qui dominent le marché français. Johann Nicolas, représentant du syndicat CGT à l'usine Doliprane de Lisieux, souligne que les travailleurs sont inquiets malgré ces garanties.
Antoine Armand, ministre de l'Économie, assure que le gouvernement veille à la protection des intérêts français. Charles Rodwell, député pro-Macron, souligne la nécessité d'engagements à long terme pour Opella et ses produits stratégiques. Malgré les controverses, Emmanuel Macron réaffirme que la France peut protéger ses intérêts nationaux.
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