Nouvelle-Calédonie : La police française abat un suspect au milieu des troubles persistants

ParisLes forces de l'ordre françaises ont abattu un suspect mercredi dans la banlieue de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. La personne tuée faisait partie des individus armés qui ont attaqué les forces de police. Les policiers sont intervenus pour dégager des barricades quand ils ont essuyé des tirs. L'unité d'élite GIGN a répliqué et abattu l'assaillant.

Depuis la mi-mai, la Nouvelle-Calédonie connaît une période de troubles. Le projet d'expansion des listes électorales inquiète les Kanaks, les autochtones, qui craignent pour leur représentation politique et leur rêve d'indépendance. La situation a dégénéré en manifestations violentes et en émeutes.

Points clés :

• 10 morts en presque deux mois de troubles
• Envoi de milliers de troupes et de policiers par Paris
• Émeutes provoquées par l'expansion des listes électorales

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Les arrestations de plusieurs figures pro-indépendance le 19 juin ont relancé les tensions. Parmi les 13 personnes accusées d’organiser les émeutes, cinq sont détenues en France métropolitaine. Christian Tein, membre du groupe indépendantiste CCAT, est l'un des détenus les plus en vue. Le gouvernement français accuse le CCAT d’être à l’origine des violences.

La crise actuelle a mis l'île, à 17 000 kilomètres de Paris, sous les projecteurs. Le changement nécessaire de la constitution française pour réformer les listes électorales est actuellement en suspens après la dissolution du parlement par le président Emmanuel Macron.