Militant indépendantiste de Nouvelle-Calédonie transféré en détention en métropole
ParisTein, le chef de la Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT), sera transféré en France, à près de 17 000 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie. Il sera accompagné de Brenda Wanabo, la responsable des communications du groupe. Un juge d'instruction a inculpé Tein à Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, samedi.
Tein est le premier des 11 personnes arrêtées mercredi à être inculpé pour les violences qui ont fait neuf morts, dont deux policiers. Des centaines d'autres ont été blessées, et environ 1,5 milliard d'euros de dommages ont été causés.
Les émeutes, les barricades de rue et les pillages ont éclaté en Nouvelle-Calédonie à la mi-mai à cause d'une réforme électorale. Les Kanak autochtones ont déclaré que cette réforme les placerait en minorité permanente, rendant définitivement hors de portée les espoirs d'indépendance. Le gouvernement français a accusé à plusieurs reprises le CCAT de Tein d'orchestrer les violences. En réponse, il a envoyé plus de 3 000 soldats et policiers sur le territoire.
Le CCAT a nié être à l'origine des émeutes. Voici ce que les mesures comprennent :
- Transfert de Tein à la prison de Mulhouse.
- Transfert de Brenda Wanabo à Dijon.
- Enquête couvrant le vol à main armée et la complicité de meurtre ou de tentative de meurtre.
- Intervention de plus de 3 000 troupes et police en Nouvelle-Calédonie.
Les avocats des détenus continuent de critiquer la gestion judiciaire et politique de la crise. Ils estiment que cela renforce la cause de l'indépendance.
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