Freinée mais pas vaincue : percée historique de l'extrême droite française au Parlement
ParisLe Rassemblement National (RN) a réalisé une avancée historique aux élections législatives, remportant 143 sièges, y compris 17 de ses alliés conservateurs. Bien que le RN ait obtenu la majorité des voix au premier tour, le parti a terminé en troisième position au second tour, derrière la coalition de gauche Nouvelle Front Populaire (NFP) avec 182 sièges et l'alliance centriste du président Emmanuel Macron avec 168 sièges.
Le RN a maintenu un soutien solide parmi ses électeurs, avec 81 de ses 89 députés réélus. Cependant, la tactique du "Front Républicain" a freiné leur progression, plusieurs candidats de gauche et du centre se retirant pour empêcher la victoire du RN. L'éditorialiste Arnaud Benedetti estime que cette stratégie a fonctionné mieux que prévu, malgré les attentes de victoire massive du RN.
Pendant la campagne, le RN a réussi à imposer ses thèmes prioritaires comme l'immigration et l'insécurité dans les débats, mais certaines erreurs de ses candidats et des commentaires controversés ont affecté ses résultats.
Liste des points clés :
- 143 sièges pour le RN au Parlement.
- 81 sur 89 députés réélus.
- Stratégie du Front Républicain efficace.
- Débats dominés par l'insécurité et l'immigration.
Le président du RN, Jordan Bardella, a dénoncé cette alliance entre les partis de gauche et du centre pour bloquer son parti comme une "alliance du déshonneur". Il a également promis d'exclure les candidats qui tiennent des propos racistes ou xénophobes, en réponse aux controverses internes.
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