80 ans plus tard, un lac français reste marqué par les bombes de la Seconde Guerre mondiale
ParisLe lac de Gérardmer, situé dans les montagnes des Vosges, contient encore des munitions non explosées des guerres mondiales. Des analyses récentes ont révélé des niveaux élevés de TNT et de métaux comme le plomb et le titane dans l'eau. Le maire, Stessy Speissmann-Mozas, demande une étude plus détaillée financée par le gouvernement. Certaines munitions proviennent des guerres de 1914-18 et 1939-45, et même de la guerre franco-prussienne de 1870. Environ 120 tonnes ont été enlevées jusqu'à présent, mais on estime qu'il en reste 70 tonnes au fond du lac.
Les autorités régionales ont indiqué que :
- Aucune agence officielle n'a participé à l'enquête initiale.
- Les résultats préliminaires des laboratoires français et allemands ne montrent pas de niveaux dangereux dans l'eau.
- Aucun risque pour la santé n'est identifié pour la baignade ou la consommation d'eau.
Un projet pour cartographier les munitions restantes coûterait environ 300,000 euros. Le maire veut que l'État prenne en charge les coûts car c'est l'armée française qui a jeté ces munitions dans le lac. L'association Robin des Bois souligne que la France est souvent confrontée à des obus non explosés, un héritage de son histoire de conflit.
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